J’attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les conditions salariales des infirmiers et aides-soignants des services de réanimation.

En effet, pendant cette crise sanitaire une partie du personnel de la fonction hospitalière publique a été particulièrement mise en lumière. Avec la covid-19, l’expertise des équipes paramédicales des services de réanimation a été rendue visible et saluée par la classe politique et la population. Cette expertise et cet engagement ne sont pas seulement présents lors d’une crise sanitaire, mais tout au long de l’année. En effet, soigner des malades en défaillances multiviscérales avec des techniques de pointe est le quotidien des infirmiers et aides-soignants de réanimation, adultes et pédiatriques. Au-delà des aspects techniques, l’accompagnement des malades et des familles est tout aussi important dans ces moments difficiles, sachant que le pronostic vital est souvent engagé et la mort souvent côtoyée. Or, contrairement à d’autres secteurs requérant une technicité particulière (comme les services de dialyse, de gériatrie et néonatologie), les infirmiers et aides-soignants des services de réanimation ne sont pas éligibles à l’octroi d’une nouvelle bonification indiciaire (NBI). Ils ne sont pas non plus éligibles à une prime spécifique, à l’image des personnels exerçant dans les services d’urgences ou de grand âge. Je lui demande quelles mesures il compte prendre pour pallier cette situation.