J’attire l’attention de Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sur la souffrance étudiante et le mal-être qui s’est profondément accentué depuis le début de la crise sanitaire.

Isolés dans des logements minuscules, livrés à eux-mêmes, parfois en grande précarité financière, les étudiants et étudiantes n’en peuvent plus. Le taux d’encadrement psychologique dans les universités françaises est le plus bas d’Europe, dix fois inférieur à celui recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. Il faut réagir vite, sans attendre de nouveaux drames. Aussi, Mme la députée demande à Mme la ministre quelles mesures urgentes elle compte prendre pour répondre à la détresse étudiante et prévenir de nouveaux suicides. Si des embauches de psychologues vont dans le bon sens, je lui demande de détailler le nombre de ces recrutements et les conditions dans lesquelles ils pourront se déployer sur l’ensemble du territoire. De plus, je tient à souligner qu’elles ne sauraient suffire à résoudre la situation du problème structurel de l’enseignement précarisé, qui participe au mal-être étudiant.