Le 20 septembre dernier, j’ai interpellé la ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur l’agression brutale de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. ⬇️⬇️⬇️

 

Mme Isabelle Santiago attire l’attention de Mme la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation dans le Haut-Karabagh.

 

Alors que l’Arménie est à nouveau victime d’une agression meurtrière azérie, se pose aujourd’hui la question de la responsabilité de la France pour la sécurité du Haut-Karabagh. En effet, le bilan des morts arméniens ne cesse de s’aggraver chaque jour, et il ne cessera pas tant qu’une paix stable et durable ne sera pas entérinée dans le Caucase.

Le Président de la république azérie, Ilham Aliev, avait il y a deux ans affirmé souhaiter voir les Arméniens chassés « comme des chiens ». Cette expression n’est pas de l’ordre du dérapage, elle incarne la politique raciste, belliqueuse et expansionniste de l’Azerbaïdjan. Les épurations ethniques dans les zones du Haut-Karabagh contrôlées par les Azéris en témoignent.

L’Arménie, seule, ne peut faire face à l’agresseur. En 2020 ses dépenses militaires se hissaient à 634 millions de dollars, soit quatre fois moins que l’Azerbaïdjan. Face à un voisin direct si menaçant, l’Arménie n’a par ailleurs d’autre choix que de tomber dans les mains de la Russie, le jeu trouble de Vladimir Poutine – protection affichée de l’Arménie et échanges commerciaux importants avec l’Azerbaïdjan – n’aidant pas.

Ainsi, alors que la nouvelle donne géopolitique intime à la France et à l’Europe de combattre notre « rétrécissement stratégique » observé par le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrel, l’heure est aux actes.

Il en va de l’honneur de la France mais surtout de la survie du peuple arménien.

Mme la députée demande à Mme la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères les mesures concrètes que compte prendre le gouvernement pour assurer la protection de l’Arménie et la paix dans le Caucase.