J’ai interpellé par une question écrite (Question n°5034 – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)) le ministre de l’Economie des finances et de la souveraineté industrielle et numérique quant à la situation préoccupante des coûts de l’énergie pour les municipalités du Val-de-Marne.

Estimée pour 2022 et 2023 à environ 5,5%, l’inflation atteint aujourd’hui son plus haut niveau depuis 1985, et va faire augmenter les dépenses annuelles de fonctionnement de plus de 5 milliards d’euros.

Depuis 2017, et notamment le gel de la DGF, les moyens sont en baisse constante, quand bien même les collectivités territoriales ne sont pas déficitaires et que les soldes contribuent au contraire à limiter le déficit public.

Les collectivités territoriales seront bientôt confrontées à des dilemmes énergétiques sur leurs territoires. L’Association des Maires de France a proposé au gouvernement une série de mesures afin de soutenir les intercommunalités dans cette crise d’une ampleur rarement atteinte.

L’Association des Maires de France propose notamment de créer un bouclier énergétique d’urgence plafonnant le prix d’achat de l’électricité pour toutes les collectivités locales, de permettre aux collectivités de sortir sans pénalités financières des nouveaux contrats de fourniture d’énergie lorsqu’elles ont dû signer à des conditions tarifaires très défavorables et de donner aux collectivités qui le souhaitent la possibilité de revenir aux tarifs réglementés de vente, c’est-à-dire aux tarifs régulés avant l’ouverture à la concurrence.

Ces propositions font aujourd’hui partie d’un appel à l’aide des collectivités territoriales, qui ne peuvent continuer dans cette direction.

Le gouvernement doit agir !