C’est avec une immense fierté que le 13 novembre 2023, los de l’examen en 2nd lecture à l’Assemblée nationale, ma proposition de loi visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et co-victimes de violences intrafamiliales, a été adoptée une nouvelle fois à l’unanimité.

Alors que le texte avait été détricoté par la majorité sénatoriale lors de son examen en 1ère lecture, nous sommes parvenus à rétablir sa portée initiale, améliorant par la même occasion la proposition de loi, constituant ainsi une avancée majeure pour la protection des enfants victimes de violences en France.

En ma qualité de députée, vice-présidente à la Délégation aux Droits des Enfants, impliquée depuis toujours pour la protection de l’enfance, notamment dans le cadre de la vice-présidence chargée de l’enfance que j’ai occupé pendant 11 ans, mon engagement pour la défense des plus vulnérables a toujours été au cœur de mes priorités.

Je suis particulièrement satisfaite de constater le consensus qui s’est dégagé une nouvelle fois autour des propositions de ce texte. Si je me réjouis de cette avancée cruciale dans le combat que je porte de longue date, je reste consciente de la lutte qu’il reste à mener, et je suis particulièrement attentive à la suite de la navette parlementaire. J’espère vivement l’adoption conforme du texte lors de son examen prochain au Sénat, afin qu’il puisse être promulgué le plus rapidement possible, permettant ainsi une meilleure protection des enfants toujours exposés à ces violences insoutenables.

Chaque année, 160 000 enfants sont malheureusement confrontés à des violences sexuelles, soit une victime toutes les 3 minutes d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle. Et tragiquement, un enfant perd la vie sous les coups de ses parents tous les 5 jours. De plus, 400 000 enfants vivent toujours dans des foyers où les violences conjugales sévissent. Il y a urgence ! Ces chiffres alarmants exigent des actions concrètes et immédiates.

Il est donc primordial de rappeler avec force qu’un parent violent ne peut en aucun cas être un bon parent. Il est essentiel que dorénavant, un parent poursuivi pour violence sexuelle sur son enfant ou pour violences conjugales avec ITT de plus de 8 jours, et du féminicide, ne puisse plus exercer son autorité parentale, cette avancée législative représente une étape fondamentale pour protéger nos enfants.

Ma détermination à défendre les plus fragiles demeure intacte, à l’Assemblée nationale comme sur le terrain, et je renouvelle mon engagement à continuer cette lutte sans relâche.

Cette avancée est une pierre supplémentaire dans l’édifice que nous tentons de construire, pour une société plus juste et plus protectrice des plus vulnérables, les enfants.

Retrouvez sur le lien ci-après ma proposition de loi complète : Proposition de loi n°180 – 16e législature – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr)